APPARTEMENT Transformation Lyon VIII

Architecture & Habiter

  • Date de réceptionDécembre 2011
  • Surface52m²
  • Nature de l'ouvrageRéhabilitation
  • Les premiers pas dans l’appartement procurent une mauvaise lisibilité de l’espace, étriqué, compliqué, véritable parcours d’obstacle que seule la lumière naturelle affronte de sa forte présence. Il serait légitime d’attendre un passage en remplacement d’une entré pour dévoiler, plus rapidement, la générosité indispensable à une zone de réception. L’unique voile de béton impose un aménagement qui tire parti de son implantation pour l’absorber. Les toilettes à discrétion dès l’entrée doivent poser leur fonction technique pour offrir une plastique plus raffinée et autoriser l’utilisation d’un lave main confortable. La production d’eau chaude doit prendre place dans la buanderie. Ainsi, les fonctions de seconde lecture : toilettes, buanderie, entrée, vestiaire, local technique, emplacement réfrigérateur, se compactent en plan, selon une forme géométrique simple qui clarifie le reste de l’espace. Il est, à la suite, plus facile de placer le plan adossé de cuisine, qui s’impose géographiquement, de dresser en îlot aux multiples fonctions (table, plan de travail, bar, rangement, axe de circulation) spatialement idéalisé et de conserver encore une vaste surface, à la salle à manger et au salon. Deux opportunités se dévoilent à la réalisation du premier schéma de principe : La première serait de créer une différence de niveau entre cuisine et salon selon un calepinage qui contribuerait à augmenter la qualité des différents espaces. L’îlot pourrait être abordé d’un côté avec des tabourets bas, très « à la mode » en restauration. Le salon et la salle à manger se verraient sacralisés d’une marque d’importance, qui permettrait de prendre place dans des canapés ou fauteuils, et de ne pas avoir la sensation d’être assis par terre. La circulation verticale perdrait une marche. La seconde, consiste à imaginer une cuisine à géométrie variable, par l’ajout de trois voiles translucides, bloquées en position ouvertes, entre le plan de cuisson et la table-îlot. Ainsi bien que rien n’impose une séparation des espaces, pour des moments de production ou de rangement critique, la cuisine pourrait être partiellement ou complètement fermée. La matière translucide offrirait en position fermée la préservation de perspectives sensibles. Il serait aussi possible par ce concept d’implanter au centre une hotte d’extraction rendue plus efficace grâce à cet écran de cantonnement improvisé…